Impôt des particuliers : erreurs et omissions les plus fréquentes

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La famille

1 – La non-réclamation au fédéral et au provincial du crédit pour aidants naturels (initialement qualifié de crédit pour hébergement d’un parent au Québec) se rapportant aux parents qui vivent avec le contribuable. Cette omission est souvent due à une crainte non fondée de devoir faire face à une réduction des programmes sociaux dont bénéficient les parents.

Si le contribuable était un bénéficiaire de l’aide sociale, la réclamation du crédit pour aidants naturels n’affectera en rien les prestations mensuelles de l’aide sociale.

2 – L’omission de déduire, tant au fédéral qu’au provincial, les frais juridiques engagés aux fins de contester une réduction ou une annulation de pension alimentaire ainsi que les frais payés au titre du recouvrement d’arriérés. Toutefois, les frais juridiques visant la réduction d’une pension alimentaire imposable sont déductibles au Québec seulement.

3 – Réclamation à tort du crédit pour personne vivant seule, dans le cas où le contribuable n’a pas vécu seul toute l’année (du 1er janvier au 31 décembre).

4 – La non-réclamation, dans l’année d’une séparation pour cause d’échec de mariage ou d’une union de fait, de plusieurs crédits personnels avantageux, notamment dans les cas où le couple disposait de deux enfants ou plus.

5 – Dans les situations de familles éclatées, de fréquentes erreurs sont constatées au titre de divers crédits d’impôt tels que le crédit pour personne à charge admissible (anciennement équivalent pour conjoint), le crédit pour enfants de moins de 18 ans, les frais de garde d’enfants, etc.

6 – La non-réclamation par les parents de crédit d’impôt non utilisés concernant des frais de scolarité ou d’études  de leurs enfants qui n’habitent plus avec eux. Toutefois, cette utilisation par les parents ne peut s’appliquer qu’aux crédits d’impôt générés dans l’année de déclaration et non pas aux crédits des années précédentes. Bien entendu, ces crédits non utilisés peuvent être reportés indéfiniment sur les années ultérieures par les enfants ou transférés à leur conjoint (sauf au Québec).

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